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Les échos actuels ne sont pas des plus encourageants si vous venez de terminer vos études et êtes en quête d’un travail : la création d’emploi est pour ainsi dire à l’arrêt. Cela signifie plus que jamais qu’il va vous falloir prendre le taureau par les cornes et vous faire remarquer. Dans ce contexte, établir des réseaux avec les entrepreneurs devient peu à peu un must. En effet, si ces derniers ne vous connaissent pas, ils ne peuvent pas vous embaucher. Et si vous souhaitez monter votre propre
Raul Oaida, un Roumain d’une vingtaine d’années, a parfaitement exprimé cette idée lors d’une interview avec Weekend Knack : « Donnez aux jeunes un ordinateur et un mentor, et ils pourront changer le monde ». Les entrepreneurs commencent heureusement à réaliser qu’entretenir des contacts avec la jeune génération n’est pas nécessairement une perte de temps, car vu la vitesse à laquelle le monde évolue, il s’agit là pour eux de la meilleure façon de rester au courant de ce qu’il s’y passe.
« Nous avons dès lors aussi besoin d’intermédiaires qui facilitent le réseautage entre entrepreneurs et étudiants », explique Jan-Willem Callebaut qui, avec Henri Jacobs, Kasper Supré, Kasper Vervliet et Simon Temmerman, a récemment fondé à Gand l’association d’étudiants Aerey.
Aerey a pour objectif d’aider les étudiants-entrepreneurs à faire connaître leur start-up, à établir des réseaux avec des entrepreneurs expérimentés et, de cette façon, à trouver plus facilement des financements et des conseils. Même les étudiants qui n’ont pas l’intention de monter une entreprise dans l’immédiat sont les bienvenus aux événements organisés par Aerey.
« Nous sommes d’avis », poursuit Jan-Willem Callebaut, « qu’il existe un besoin urgent de favoriser les contacts entre entrepreneurs et étudiants, afin de promouvoir l’entrepreneuriat – tant l’entrepreneuriat pur que l’intrapreneuriat – chez les jeunes. Aerey est une plate-forme créée pour répondre à ce besoin. Elle fera en sorte non seulement d’aider les étudiants-entrepreneurs à mieux se connaître entre eux et à apprendre de leurs expériences respectives, mais aussi et surtout de faire le lien avec des entrepreneurs établis qui, forcément, ont été confrontés à leurs débuts aux mêmes problèmes que ceux que les étudiants-entrepreneurs connaissent. Le cliché selon lequel un entrepreneur ou un intrapreneur doit aller plusieurs fois « dans le mur » pour en tirer les leçons nécessaires est peut-être une réalité, mais si davantage d’entrepreneurs mettaient en garde contre ce « mur », les jeunes qui leur succèdent pourraient plus rapidement développer leur affaire et créer ainsi de nouveaux emplois. »
Maandag 2 Maart 2015 om 15:52
Geert Degrande